mardi 4 novembre 2008

Les Journées Cinématographiques de Carthage 2008- Direction Dorra Bouchoucha

Nidhal Guiga est membre de Jury dans les Journées Cinématographiques de Carthage 2008 et ce, pour le prix Randa Chahel, avec Nour Sabbag (La fille de Randa Chahel) et Marco Muller (Directeur du festival de Venise: La Mostra de Venise)
Le prix a été attribué à Anne Marie Jacir pour son film "Le sel de la mer" (Palestine)

le festival du film américain indépendant-Septembre 2008

Nidhal Guiga est membre de jury dans le festival du film américain indépendant avec Mohamed Damak, Kamel ben Ouanes et Fathi Doghri (Septembre 2008)

mardi 17 juin 2008

Théâtre: Chronique de l'errance ordinaire
















Soumis par Nouri Lajmi
03-05-2008
Dernière mise à jour:03-05-2008


Dans un monde fait d'adversité, d'antagonismes meurtriers et de guerre civile - un mot grave, insupportable mais qu'il faut se résoudre à prononcer-, le chacun pour soi serait le reflet de la vraie nature humaine...

Les personnages de cette pièce de Nidhal Guiga, «Selon Gagarine*», sont en tout cas de ceux qui cherchent à sauver leur peau, à trouver une planche de salut, à travers cette quête obstinée de départ, à tout prix et sans crier gare. Ils cherchent à fuir cette réalité devenue intenable pour retrouver la vérité, leur vérité, la vérité sur leur mort
passée ou à venir...

Un clin d'oeil à Iouri Gagarine, cosmonaute soviétique, devenu héros national, mais qui va finir enterré dans le mur du Kremlin sans avoir compris comment il est mort un certain 28 mars 1968, alors qu'il était au sommet de sa gloire...Etrange destinée !

Construite à la manière d'un puzzle, la pièce de Nidhal Guiga, produite par le Théâtre National, met en scène deux jeunes hommes (un magicien et un type qui s’identifie à Iouri Gagarine) qui décident, la peur au ventre, de quitter le pays avec l'aide d'un passeur qui leur fait miroiter l'imminence du départ tout proche...
Mais que d'émotions au cours de ce trajet incertain et périlleux ou les obstacles se multiplient et les frustrations ajoutent encore la colère à l'angoisse. On fait du sur-place, on tourne en rond et se morfond. Une autre façon d'exprimer l'errance, le désespoir...Fuir la mort, dira un des personnages, c'est la mort certaine. Le doute, déjà, s'installe. S'en aller ? ...Comme si cela allait de soi !

La pièce raconte sur le ton de la dérision et de l'émotion, cette grande aventure de la vie, de la survie quotidienne, de gens comme vous et moi, de gens ordinaires, surpris dans leurs rêves, dans leur désir le plus intime de façonner un destin sur mesure...et que seul le départ, dans les circonstances, est à même de le leur permettre...Et encore...
Sous le regard lointain mais protecteur, de cette jeune fille énigmatique, séductrice mais insaisissable...Comme la vie, comme l'espoir ou le salut.

Toute ressemblance avec des faits ou des personnages réels n'est que pure coïncidence ! Mais la pièce, de par cette lecture symbolique, tendre, ambiguë et hésitante à la fois, de la réalité de tout un chacun dans ce monde
tourmenté, mérite en tout cas, le détour. A voir, à revoir et surtout à méditer.

Nouri Lajmi

Le Journal Du Maghreb
http://lejournaldumaghreb.my5gb.com _PDF_POWERED _PDF_GENERATED 8 June, 2008, 11:59

jeudi 12 juin 2008

Théâtre : « Selon Gagarine... », nouvelle pièce de Nidhal Guiga







Le Temps Publié le 16.05.2008
Par : Raouf Medelgi



Au Quatrième Art, a été programmée, quelques semaines auparavant, « Selon Gagarine... », la nouvelle pièce de Nidhal Guiga qu'elle avait écrite et interprétée, il y a quelques années « Une heure et demie après moi ».






Dans sa nouvelle pièce, la dramaturge dépeint les rêves d'une génération en quête d'un monde meilleur, un monde où les opportunités et la chance de réussir dans la vie seraient au rendez-vous...L'histoire débute par le silence. Le seul langage qui attire l'œil du spectateur est celui du corps.



Sur la scène, quatre hommes au visage caché et une femme enceinte font leur entrée. Un bruit assourdissant précède leur apparition sur les planches. Dans un mouvement d'ensemble, ils regardent un point fixe, ils avancent doucement, puis c'est la panique : la femme enceinte est attaquée et on lui arrache son sac des mains.



Ensuite, l'histoire nous entraîne dans une querelle entre trois hommes, un passeur et deux fuyards qui attendent de franchir les frontières. Tout est prévu dans les moindres détails et l'heure du départ est fixée ; pourtant tout se complique et la querelle initiale révèle une deuxième querelle entre l'un des fuyards et sa sœur. Cette dernière rejoint le groupe pour dissuader son frère de partir. Lui, s'entête et s'accroche à son objectif.






Dans ce balancement entre les deux conceptions défilent l'angoisse et l'espoir d'une jeune génération. La menace approche et la fuite est imminente et vitale, pourtant les protagonistes sont prisonniers dans un lieu désert, les tensions sont palpables et les nerfs à vif font tomber les masques des convenances et le plus profond et enfoui dans l'être se dévoile au grand jour.



Le dénouement est proche mais le dessein premier change, le départ est-il encore de mise, les personnages parviendraient-ils à faire la paix avec eux-mêmes et avec les autres ?La pièce nous fait vivre quelques heures de la vie d'être en quête d'ailleurs.






L'intrigue principale est un drame psychologique dont le spectateur suit les rebondissements à travers les différents personnages : le passeur, homme d'expérience et menaçant, le frère, idéaliste et voulant fuir une sœur omniprésente, la sœur, femme dévouée et réaliste et enfin Gagarine, trouillard et comique, déterminé à quitter son existence pour en redémarrer une nouvelle loin de sa terre natale.






Avec cette peinture de caractères hétéroclites, Nidhal Guiga explore l'âme humaine pour en dégager le plus noble et le plus vil, le bon et le mauvais, le généreux et l'égoïste. Avec une finesse d'esprit et des personnages attachants, savamment interprétés par Nooman Hamda, Bassem Ennabli, Skander El Kamel et Nidhal Guiga, la pièce se fait l'écho des sociétés actuelles : les relations y sont présentées dans un mélange de tragique et de comique avec une once d'ironie.






Malgré l'intérêt que suscite le sujet et malgré le jeu des acteurs qui donne de l'épaisseur aux personnages, « Selon Gagarine... » est passée inaperçue. En effet, jouée pour la première fois lors de la journée du théâtre, on pouvait remarquer dans la salle l'absence de professionnels de la presse écrite et audiovisuelle.



En dépit du nombre d'artistes et de la présence de la télévision lors de la cérémonie d'hommage, rendu aux gens du quatrième art, qui a précédé la représentation, peu nombreux étaient les artistes qui avaient assisté à la pièce.



La programmation qui a suivi, quelques jours plus tard, est passée également inaperçue : ni la presse ni le public n'étaient au rendez-vous et le sur-titrage, qui permettait aux francophones de suivre la pièce, a été supprimé par la suite, bannissant ainsi une catégorie de spectateurs. Lors des trois représentations qui ont suivi « la première » ( en était-ce vraiment une ?), le nombre de convives étaient en décrescendo.



A qui la faute ? Où était la faille ? L'absence d'une couverture médiatique, l'inexistence de dépliants et d'affiches dans les lieux publics ont contribué à faire de l'ombre à la pièce.



Qui endossera la responsabilité d'une telle négligence ? Quel rôle ont joué les responsables du Quatrième Art dans la diffusion de l'information ? Qu'ont-ils entrepris comme démarches pour tenir le public informé ? Ces questions restent en suspend mais les plus évidentes demeurent : pourquoi faire endosser la responsabilité aux acteurs en ne prévoyant pas de nouvelles représentations ? Qui pénalise-t-on : Les artistes ? Les spectateurs ? Ou simplement le théâtre ?

Raouf Medelgi



Le temps

Selon Gagarine

Théâtre: Chronique de l'errance ordinaire
Soumis par Nouri Lajmi
03-05-2008
Dernière mise à jour : 03-05-2008
Dans un monde fait d’adversité, d’antagonismes meurtriers et de guerre civile - un mot grave,
insupportable mais qu’il faut se résoudre à prononcer-, le chacun pour soi serait le reflet de la vraie nature
humaine…Les personnages de cette pièce de Nidhal Guiga, «Selon Gagarine*», sont en tout cas de ceux qui
cherchent à sauver leur peau, à trouver une planche de salut, à travers cette quête obstinée de départ, à tout prix et sans
crier gare. Ils cherchent à fuir cette réalité devenue intenable pour retrouver la vérité, leur vérité, la vérité sur leur mort
passée ou à venir…Un clin d’œil à Iouri Gagarine, cosmonaute soviétique, devenu héros national, mais
qui va finir enterré dans le mur du Kremlin sans avoir compris comment il est mort un certain 28 mars 1968, alors
qu’il était au sommet de sa gloire… Etrange destinée !
Construite à la manière d’un puzzle, la pièce de Nidhal Guiga, produite par le Théâtre National, met en scène deux
jeunes hommes (un magicien et un type qui s’identifie à Iouri Gagarine) qui décident, la peur au ventre, de quitter
le pays avec l’aide d’un passeur qui leur fait miroiter l’imminence du départ tout proche…Mais
que d’émotions au cours de ce trajet incertain et périlleux ou les obstacles se multiplient et les frustrations
ajoutent encore la colère à l’angoisse. On fait du sur-place, on tourne en rond et se morfond. Une autre façon
d’exprimer l’errance, le désespoir…Fuir la mort, dira un des personnages, c’est la mort
certaine. Le doute, déjà, s’installe. S’en aller ? …Comme si cela allait de soi !
La pièce raconte sur le ton de la dérision et de l’émotion, cette grande aventure de la vie, de la survie
quotidienne, de gens comme vous et moi, de gens ordinaires, surpris dans leurs rêves, dans leur désir le plus intime de
façonner un destin sur mesure et que seul le départ, dans les circonstances, est à même de le leur
permettre; Et encore;Sous le regard lointain mais protecteur, de cette jeune fille énigmatique, séductrice
mais insaisissable:Comme la vie, comme l'espoir ou le salut.
Toute ressemblance avec des faits ou des personnages réels n'est que pure coïncidence ! Mais la pièce, de par
cette lecture symbolique, tendre, ambiguë et hésitante à la fois, de la réalité de tout un chacun dans ce monde
tourmenté, mérite en tout cas, le détour. A voir, à revoir et surtout à méditer.


Nouri Lajmi





Le Journal Du Maghreb


http://lejournaldumaghreb.my5gb.com _PDF_POWERED _PDF_GENERATED 8 June, 2008, 11:59

dimanche 11 mai 2008

Nidhal Guiga est comédienne, auteur et metteur en scène mais également professeur universitaire (Linguistique générale).

Mises en scène:
1- Selon Gagarine (2008): production du Théâtre National Tunisien
2-Une heure et demie après moi (2006): production du Théâtre National Tunisien
3-Zéro Bis (2003): production de El Teatro

Selon Gagarine-Le 27 Mars 2008


Essai coiffure et maquillage (Répétition)

                 Tango avec mon frère dans la pièce
                                                      

                         A gauche: Skander elkamel (Le magicien)
                         A droite: Bassem Ennabli (Youri Gagarine) 

                            Nidhal Guiga: La majorette

                          En majorette

Synopsis

Une ville du monde. Suite à des émeutes, l'aéroport principal ferme. En parfaits anti- citoyens, deux jeunes hommes (un magicien et un type qui s’identifie à Youri Gagarine) décident de quitter le pays avec un passeur qui prétend connaître tous les chemins … Tout au long de la route, une fille les épie…
Ecrite à la manière d’un Road- Movie, cette pièce se présente comme un grotesque récit d’errance …

Le titre de la pièce : Selon Gagarine
Gagarine est l’idole d’une nation dont l’idéologie était prétendument proche de la terre et des gens. Mais il avait la distance de celui qui pouvait s’échapper dans les nuages…
Tous les personnages de la pièce sont des Gagarine, proches et lointains à la fois. Ils sont ballottés par les vicissitudes du quotidien et n’ont jamais eu le courage ou l’opportunité de se regarder en face.
Les vrais moments de sincérité d’un « Gagarine » sont les moments là où il se retrouve seul entre ciel et terre… Mes « Gagarine » sont seuls entre ciel et terre… et essaient d’avoir un point de vue…
présentée:
le 27 Mars 2008 au 4ème art
Les 25, 26, 27 Avril 2008 au 4ème art
Le 23 Mai à Gafsa
le 22 Juillet à Bouarada (en plein air)